Localisation
Carmaux est située sur le Cérou et sur l'ancienne route nationnale 88. La commune se trouve aux confins de différentes zones géographiques, entre le Ségala, le Quercy, le Rouergue et le Languedoc, sur les premiers reliefs du Massif Central. Elle est construite sur un important gisement de charbon, communément appelé le Bassin carmausin, qui marqua profondément l’histoire de la ville et de ses alentours. Elle est située, notamment, à 76 km de Toulouse, 47 km de rodez et 535 km de Paris.
Hydrographie
Carmaux est traversée par la rivière du Cérou (affluent de l’Aveyron), ainsi que par deux cours d’eau affluents du Cérou : le Cérocet le Candou.
Transports et voies de communications
Réseau routier
Carmaux se situe sur l’axe Toulouse -Rodez - Lyon. Elle est desservie par la D2088, anciennement RN 88. Cette dernière, aujourd’hui déviée, passe à environ 4 km de Carmaux. La ville bénéficie d’une Voie rapide pour rejoindre Albi et l' A 68, permettant ainsi de faire la liaison entre Carmaux et Toulouse En ce qui concerne le réseau secondaire, Carmaux est desservie par la D91 qui la relie à Monestiés et Cordes sur Ciel côté ouest, et à Valderiès puis Réquista côté est. La commune est également reliée à Rieupéroux et Villefranche de Rouergue via la D905.
Carmaux possède une Gare SNCFet elle est desservie par les lignes de Bus 701 Carmaux – Albi et 711 Carmaux – Cagnac – Albi du réseau départemental Tarn bus.
Situé à quelques kilomètres d’Albi, dans l’ancien bassin minier du Carmausin, le musée de la mine est créé en 1989 afin de sauvegarder un patrimoine industriel et transmettre une mémoire ouvrière vieille de sept siècles. Un lieu d’extraction Le XIIIe siècle marque la première exploitation connue du charbon en Carmausin, qui se structure et se développe au XVIIIe siècle. A la fin du XIXe siècle, deux sociétés des mines exploitent le bassin minier : la société des mines de Carmaux, fondée en 1810, et la société des mines d’Albi, créée en 1890. Toutes deux vont structurer le territoire en érigeant des puits de mine, transformant ainsi le paysage rural en lieux d’exploitation industrielle du charbon. En 1946, avec la loi de nationalisation, les mines privées deviennent mines d’Etat. Dans les années soixante dix, l’exploitation du charbon dans le bassin commence à décliner jusqu’en 1987, date de la fermeture du dernier puits dans le Tarn. Une exploitation à ciel ouvert relaie l’exploitation de fond : la mine de la Découverte voit le jour et fonctionne jusqu’en 1997, date de l’arrêt définitif du charbon dans le Tarn.
Une mémoire ouvrière
Eboulements, coups de grisou, bruits assourdissantset nuit noire éclairée par la faible lueur d’une lampe : il fallait du courage pour descendre tous les jours risquer sa vie dans la mine. De ces rudes conditions de travail résultent une grande solidarité et une amitié sincère, pour les mineurs Tarnais. Ces liens solides et le contexte social du début du XXe siècle ont donné naissance à la grande famille des mineurs. Poussée par la volonté de transmettre aux futures générations l’expérience de la mine, une équipe d’anciens mineurs a décidé de faire revivre son lieu de travail. Les savoir-faire: Partagez le cadre de travail du mineur grâce à la reconstitution de 350 mètres de galeries composées des principaux lieux d’extraction au fond : gare,souterraine, galerie de creusement où travaillent les boiseurs, galerie de traçage creusée au marteau piqueur, galerie de servitude où discutent un groupe, de mineurs, galerie d’écoulement, front de taille… Machines et outils sont présentés en situation afin de restituer à l’identique le travail du mineur et raconter l’histoire technique de l’exploitation du charbon. |