Géographie du département
L'est appartient au Massif central : humide, c'est un pays d'élevage (bovins, brebis) où est aussi valorisé le potentiel hydroélectrique. Au Sud, les lacs de la montagne Noire, au-dessus de Revel, approvisionnent en eau le canal du Midi et sont des sites forestiers et touristiques, tout comme le Sidobre. Au S.-Est, les monts de Lacaune sont des pays d'élevage de brebis. Le parc naturel régional du Haut-Languedoc s'étend en partie sur ces régions. Entre le Thoré au Sud. et l'Agout au Nord., les pâturages et les forêts couvrent de vastes espaces .
L'Agout à Brassac
Au Nord. de l'Agout, le Ségala tarnais est un plateau ancien incisé par de profondes gorges, c'est une terre d'élevage, transformée en terre à blé par le chaulage. Dans la dépression, dominée à l'Ouest. par une cuesta, qui marque la limite de l'Aquitaine, se succèdent les villes tarnaises : outre Albi, Mazamet et Castres. À l'ouest., dans les terreforts de l'Albigeois et du Castrais, l'habitat est dispersé, souvent perché ; on y pratique la polyculture, blé, vigne notamment autour de Gaillac. Les voies de communication suivent les vallées, notamment celle du Dadou site de Graulhet et surtout celle du Tarn.
Exode rural
Aux confins du Massif central et de l'Aquitaine, à l'écart des grands axes de circulation passant à l'Ouest. vers Toulouse ou à l'Est. vers le Languedoc, le département voit sa population stagner. L'industrie est représentée surtout par les constructions mécaniques, la chimie, la verrerie, nées de l'extraction houillère région d'Albi et de Carmaux.
Activité traditionnelles
Les activités traditionnelles, telles que le textile à Castres, le délainage des peaux à Mazamet et la mégisserie Graulhet, ont reculé. Les mines de fluorine ont cessé leur activité en 2006. L'exode rural se poursuit, et les villes Tarnaises apparaissent incapables de fixer complètement sur place la population.
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