AG3 immobilier vous offre ces informations sur le bal occitan le 20 janvier 2011
Quatre spectacles pour cette édition 2011 d’ « Un Acteur, un Texte » au théâtre de la Croix Blanche avec les performances d’Alain Régus, Matthieu Gaudeau, Régis Maynard et Gilles Guérin. A ne pas rater !
Samedi 29 janvier à 20h30 et Dimanche 30 janvier 17h30
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« Chroniques d’un petit matin brumeux » de et avec Alain Régus – produit par le Théâtre du Grand Rond (Toulouse)
Cet homme a tout pour lui : sa vie est une réussite exemplaire autant sur le plan social, professionnel qu’affectif. Et pourtant, par un petit matin brumeux, quelque chose bascule en lui. Il observe l’aube qui pourrait être la première d’une nouvelle vie. Devant son bol de café, frappé d’une soudaine lucidité, il replonge dans ses rêves, dans toutes ces vies possibles qui auraient pu être la sienne. Il prend la mesure de leur abandon au profit du confort, de la sécurité, de la reconnaissance sociale. La conscience aiguë des valeurs sur lesquelles repose sa vie l’amène à réfléchir à haute voix en prenant le public à témoin.
Mardi 1er février à 20h30 – Programmation en collaboration avec la scene nationale d’Albi
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« Agamemnon » Texte de Rodrigo Garcia – par la Compagnie Flagrants Désirs (Albi) – Mise en scène : Hervé Taminiaux, avec Matthieu Gaudeau.
Rodrigo Garcia n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer la barbarie de notre monde civilisé et dire ce qui le met en rage. Son théâtre ressemble à un ring de boxe, qui n’épargne rien ni personne, et pas même lui-même. Critique, transgressif, drôle, violent et généreux à la fois, ouvert aux vents mauvais de l’histoire humaine, Rodrigo Garcia met en scène les tabous de notre temps : la dégradation de ce qui nous fonde et qui devrait être notre bien le plus précieux : l’enfant, l’animal, le corps, la nourriture.
Il y a pour moi urgence à faire entendre les mots de Rodrigo Garcia, à prendre le relais afin de parler de ce monde qui nous entoure, dans ce qu’il a de violent et d’insupportable, afin de crier notre refus d’une société déshumanisée où chacun n’est que le pion de l’autre, afin de rester optimiste et de croire que nous pouvons vraiment changer les choses. Hervé Taminiaux
Vendredi 4 février à 20h30 et Dimanche 6 février à 17h30
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« Homme at Home » de et avec Régis Maynard – Compagnie La Sixième Heure (Gaillac).
C’est l’histoire de Charles, Charles Simple. Charles est le roi de son domaine, sa maison. Devenu homme moderne, il se considère comme le prototype le plus avancé d’une fin de civilisation.
Dans un spectacle joyeusement désespéré, oscillant entre le one-man show et le concert, entre la performance et le théâtre, Régis Maynard propose le témoignage clownesque d’un quarantenaire élevé par les frères Bogdanoff et Danièle Gilbert.
Samedi 12 février à 20h30 et Dimanche 13 février à 17h30
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« L’Education populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu… » de Franck Lepage – conférence gesticulée interprétée par Gilles Guérin – Compagnie Mise en Œuvre (Castres).
C’est ce qui m’est arrivé. Et c’est l’histoire qui va vous être racontée. Quand je dis : « J’ai arrêté de croire à la culture », entendons-nous bien, c’est idiot comme phrase ! Non, j’ai arrêté de croire, pour être précis, en cette chose qu’on appelle « la démocratisation culturelle ». C’est l’idée qu’en balançant du fumier culturel sur la tête des pauvres, ça va les faire pousser, vous voyez ? Qu’ils vont donc rattraper les riches ! Voilà, c’est à ça que j’ai arrêté de croire. Je faisais ça dans les banlieues, c’est là qu’ils sont souvent les pauvres… Et donc, je leur balançais des charrettes d’engrais culturel. Essentiellement sous forme d’art contemporain. Et de « création ». C’est l’idée de « l’ascension sociale » par la culture. C’est à cela que j’ai arrêté de croire. Voilà ! Un jour j’ai rencontré Madame Christiane F…. |
